Nous avons découvert en septembre le projet de la société SETMI qui gère l’incinérateur, de traiter 20 000 tonnes d’ordures en provenance de Corse (sur un total de 70 000 tonnes). Ces ordures devraient être conditionnées dans les ballots, puis transportées par bateau jusqu’à Marseille et ensuite en camion jusqu’à Toulouse…
Nous sommes opposés à une telle aberration écologique et militons au contraire pour une baisse des volumes brûlés dans l’incinérateur, ainsi que pour un durcissement des normes en matière de rejet de produits toxiques dans l’atmosphère (que nous sommes les premiers à respirer).
Le 13 février, le maire de Toulouse s’est déclaré opposé à cette idée, même si la décision en la matière revient à l’état.
Un article du 28 février sur FR3-Corse semble indiquer qu’une solution en interne à la Corse serait à l’étude, en remplacement de « l’exportation » de 70 000 tonnes par an de déchets vers le continent :
« Le centre de traitement des déchets de Viggianello devrait être autorisé à accueillir 220 000 tonnes d’ordures pour les quatre prochaines années. Le comité départemental de l’environnement et des risques sanitaires a donné un avis favorable. Et la Préfète de Corse en a annoncé la couleur dans Corse Matin, l’extension du centre sera signée. »
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